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« L’Atlas de l’Afrique AFD » donne à voir l’ampleur des transformations en cours sur le continent

A travers une centaine de cartes et graphiques, l’Atlas de l’Afrique de l’Agence Française de Développement (AFD) propose un autre regard sur l’Afrique et éclaire les profondes dynamiques à l’œuvre sur le continent.

Sous l’écume de l’actualité, les grandes vagues du développement. Avec son Atlas de l’Afrique, paru aux éditions Armand Colin, l’Agence Française de Développement (AFD) propose une autre vision de l’Afrique, celle d’un continent pluriel, aux multiples dynamiques démographiques, sociales, culturelles, économiques. Les enjeux, les paradoxes et les perspectives d’une Afrique en émergence rapide sont ici exposés ainsi que sa formidable capacité d’adaptation.

A suivre l’actualité quotidienne du continent africain, il y a parfois de quoi déprimer : violences jihadistes, guerres civiles, sécheresses et inondations, corruption et mauvaise gouvernance… On pourrait multiplier ainsi les maux du continent, mais c’est un tout autre regard que nous propose cet atlas, celui d’une Afrique en pleine transformation, une Afrique qui s’électrifie, se scolarise, se numérise, s’urbanise… en résumé, qui bouge à grande vitesse.

Des progrès majeurs

On visualise par exemple les progrès majeurs effectués en Afrique en termes d’électrification. La part de la population ayant accès à l’électricité est passée de 29% à 53% entre 1990 et 2017, permettant à près de 470 millions d’Africains supplémentaires de pouvoir s’éclairer et aux étudiants de pouvoir lire le soir.

La part de la population ayant accès à l\'électricité à bondi de 29% à 53% entre 1990 et 2017. \"Atlas Afrique de l\'AFD, source : Banque mondiale.
La part de la population ayant accès à l’électricité à bondi de 29% à 53% entre 1990 et 2017. « Atlas Afrique de l’AFD, source : Banque mondiale. (AFD / ARMAND COLIN)


Y figurent également des cartes sur l’urbanisation, sur l’accès à internet (ci-dessous), sur les industries culturelles ou encore sur la scolarisation. Les systèmes éducatifs africains ont accompli des progrès considérables pour accueillir les nouvelles générations à l’école, en particulier les filles, et allonger la scolarité des jeunes. On y apprend que la part des dépenses publiques consacrées à l’éducation s’élève à 18,5% en moyenne sur l’ensemble du continent, contre 14% à l’échelle mondiale. Avec l’aide il est vrai de l’Unicef et de la communauté internationale. Il faut dire que 60% de la population africaine avait moins de 25 ans en 2020.

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Written by rédaction

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