Alors que le goût amer de la désillusion s’atténue progressivement, l’Algérie, restée aux portes du club très sélectif et convoité des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en août dernier, verra-t-elle sa ligne d’horizon s’éclaircir en octobre 2024, à Kazan, en Russie ?
Pour John Gong, le vice-président de l’Université de commerce international et d’économie en Chine (UIBE), l’adhésion de l’Algérie, loin d’être une utopie, pourrait se profiler à l’horizon plus clément qui se dessinera lors du prochain élargissement du puissant groupe des pays émergents et non alignés. Un groupe des 5 qui compte désormais 11 Etats membres, avec l’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis (EAU).
C’est ce qu’il a révélé lundi, avec prudence toutefois, auprès de l’agence Tass, en marge de la 20ème réunion annuelle du groupe de réflexion russe Club Valdaï qui se tient actuellement à Sotchi, sur le thème : « Multipolarité équitable: comment assurer la sécurité et le développement pour tous ».
A la question de savoir quels seront les nouveaux entrants en 2024, John Gong a laissé entrevoir que les portes des BRICS pourraient s’ouvrir devant l’Algérie et l’Indonésie. « Si nous parlons des pays les plus susceptibles de rejoindre les BRICS, il s’agit de grandes économies comme l’Indonésie. L’Algérie, peut-être. Mais ce discours est encore prématuré », a-t-il déclaré.
Il a également insisté sur la volonté de la Chine de privilégier l’adhésion de pays amis à l’économie forte, en ne faisant pas mystère de son intérêt pour les pays d’Amérique latine.
oumma